Hagetmau: Novillos d'Escolar Gil à vite oublier
Arènes d’hagetmau ,dimanche 02 Août : Première novillada de la Féria du
Novillo 201(
Les
photos sont de Christian Sirvins
6 novillos d’Escolar Gil faibles et décastés,
à l’exception de l’excellent quatrième, pour
Louis Husson : silence avec un avis, salut
au tiers avec un avis
Andres Roca Rey : salut au tiers,
une oreille
Alvaro Garcia : salut au tiers
avec un avis, silence avec un avis
Salut du banderillero El Santo au
quatrième
12 piques (cavalerie Bonijol) dont une
avec chute du groupe équestre
Un prix est accordé à Borja Muñoz de
la cuadrilla de Louis Husson pour le tercio de piques réalisé face à l’excellent
quatrième
2/3 d’arènes
sous le soleil
Je
voudrais commencer cette resena en souhaitant prompt rétablissement à deux amis
aficionados, Roger Martin et Dominique Perron qui ont été sérieusement blessés
par un toro qui a sauté dans le callejon à Bayonne.
Pas grand-chose à retenir de cette
novillada qui ouvrait la Feria du Novillo à Hagetmau ; la faute en incombe
à un lot d’Escolar Gil hétérogène de présentation, faible et soso .Dans ce désert
de caste, heureusement qu’il y a eu le quatrième excellent toro brave et
encasté qui tel une oasis a régénéré les spectateurs et leur a évité de
succomber sous les coups de la chaleur et de l’ennui.
Autre problème, et ce n’est pas le
moindre les cornes désastreuses de certains toros. Elles ont éclaté au moindre
choc avec les barrières ou les murs dans le toril. Comme pour ceux de Mont de Marsan,
seule une analyse « scientifique » pourrait lever le doute (afeitado,
maladie ou fundas), mais la suspicion est là et c’est énervant ;
Le premier toro de Louis Husson, mal mis en suerte, pousse
sous la première pique, moins lors de la deuxième rencontre.
Bon début de faena
au centre, le toro a un fond de noblesse mais il est faible .Bonne série à gauche,
puis on sent le torero manquer de sérénité, reculer sur certaines passes .Le
toro et la faena vont à menos .Louis se fera chahuter lors des passes d’ornement
finales. Il tue mal (un pinchazo hondo,
trois pinchazos et un descabello)
Le quatrième aurait du être le toro du
desquite. C’est le mieux présenté du lot. Il prend trois piques avec beaucoup
de bravoure, bien tenu sous le fer par Borja
Muñoz. Le picador recevra pour ce tercio le prix du meilleur piquero de la
tarde. El Santo salue après un excellent tercio de banderilles. Tout est en
place pour que Louis triomphe. Le début par doblones est intéressant ; Le toro
est noble et encasté et donne du relief aux passes. La faena est appliquée mais
elle manque de personnalité et de brio. Quand le torero, après une dernière
série chahutée, prend l’épée, on a le sentiment qu’il n’est pas aller au bout
des possibilités du toro. Il devra se contenter de saluer au centre après une
mise à mort difficile (deux pinchazos, une entière en avant et un descabello).
Arrastre applaudie, le mouchoir bleu a
été injustement refusé à cet excellent novillo. Quand on pense aux
vueltas de pacotille accordées dans d’autres circonstances, j’espère que le
choix du palco, n’a pas été dicté par le désir de ne pas faire de l’ombre à un
torero qui n’a pas triomphé.
Andres
Roca Rey a touché en
premier lieu un toro faible et manso. Il
fera chuter le picador à la première rencontre puis plus rien
Malgré sa faiblesse, il restera dangereux tout
au long de la faena. De charge courte, il s’arrête à mi-charge et cherche l’homme.
Le péruvien va réaliser une bonne faena technique, souvent à la limite de l’accrochage
il ne recule pas et arrive à tirer quelques passes de ce manso. Il salue après
une demie et un descabello.
J’ai moins aimé sa seconde faena face
à un toro soso et très vite éteint .Il va recourir aux ficelles du toréo
circulaire pour réveiller le public .L’estocade, en fait un julipié, est
spectaculaire mais elle manque de sincérité. L’oreille accordée par la
présidence suite à une pétition non majoritaire sera contesté par une bonne partie du public.
Alvaro
Garcia, déjà vu à Samadet,
connaît
quelques succès en Espagne. Il sera mal
servi par le sorteo.
Son premier utrero s’endort sous la deuxième pique. Il va
rester somnolent pendant toute la faena. Il est très vite tardo et la faena
malgré quelques bonnes passes manque de lien et surtout d’émotion. Elle se
termine par une vilaine estocade basse atravesada, puis une entière et un
descabello.
Le sixième devient très vite parado. La
faena sonne creux .Le torero insiste ce qui finit par indisposer les
spectateurs.
Ainsi se finit une novillada à vite
oublier. A force de vouloir adoucir ses toros par l’apport de sang Buendia,
Escolar Gil a entraîné son élevage dans le fond du trou .A lui de tirer les
leçons des échecs qu’il connaît depuis trois ans, sinon il faudra le rayer de
la liste des ganaderias à programmer dans les corridas « sérieuses »
Cet après midi à 18h :
Novillada de la Quinta pour
Posada de Maravilla
Lilian Ferrani
Joaquin Galdos
Thierry
Reboul
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